And don't forget to breath.
Je cherche mes mots. Je cherche depuis samedi, mais rien ne me satisfait vraiment. J'ecris, puis je raye. Je pense, puis j'efface. Je ne sais comment décrire ce que je ressens. Cette peur que j'avais depuis vendredi. Je m'en veux d'avoir rougi. Je m'en veux de montrer mon trouble chaque fois qu'il me dit bonjour. Je m'en veux de vouloir le revoir. J'ai fini par m'avouer à quel point il me fascinait. J'aurais peut-être mieux fait de m'abstenir. Me voiler la face était peut-être préférable. Je me hais de le voir dès que je ferme les yeux. Il me hante. Dire que j'en avais peur... Je ne veux plus qu'être près de lui. Juste apprendre à le connaitre. A me nourir de sa jolie voix, de son regard vert et de son sourire qui à illuminé mon lundi. Il me trouble, ce garçon qui me dit bonjour en allemand. Ce grand garçon aux long cheveux bruns. Ce garçon qui porte si bien son long manteau noir et son bracelet orné de pics. Il me hante ce garçon qui n'est autre que le frère de l'une de mes plus proche amies. Une des rares que j'ai au lycée. Et je n'ose le lui dire. Je n'ose lui dire "ton frère est vraiment sublime, il me plait". Ma mère à deviné, j'en suis presque convaincue. J'ai honte. Honte d'être tant sensible à son sourire que je ne peux décrire mais qui me remplie de joie. C'est à la fois dûr et facile de faire semblant. Je le cherche à chaque pas. J'ai regardé dans chaque bus qui arrivait ce matin, espérant appercevoir sa grande silhouette. J'ai fais trois fois le tour du lycée ce midi avant de le trouver dans la cour. Ah, la cour. Assise sur ce banc, avec lui à quelques mettres. Il voulais savoir deux où trois petites choses. Il y en à qu'une que je lui ai cachée. Comment lui dire "personne hormis toi" ? Depuis samedi, je me souviens de toutes ces choses que L. m'a dit à sont sujet. Tout ces petits détails qui prennent soudain un interet tout autre. Je ne suis pas sûre que toute cette agitation intérieure que je ressens depuis samedi puisse m'aider à remonter mes moyennes. Je m'engueule mentalement en cours quand je me surprend à penser à lui. J'ai peur d'être en maths, ce cour me fatigue tellement que je n'aurais peut-être pas le courage de me concentrer sur mes égalitées vectorielles... C'est effrayant, mais j'ai l'impression que je pourrai continuer pendant des heures. Parler de lui est si facile. Son beau regard vert. Ses longs cheveux bruns. Son grand corps mince. Et son sourire, putain, son si joli sourire qui est semblable à un rayon de soleil. Je ferai tout pour l'avoir rien qu'a moi. Que ce sourire efface le reste du monde.
Ne pas tomber amoureuse.
Un petit dégueulis de pensées qui ne me soulage même pas.
Et une sublime chanson reprise par un sublime chanteur. <333